Argentine #4 : retour à Buenos Aires

// 27-29 janvier 2018 //

« Si vous voulez, vous pouvez rester chez moi ce matin, prendre une douche et profiter du Wifi ». Voilà le genre de phrase que tu kiffes entendre quand tu viens de passer la nuit dans le bus et que tu débarques avec tes gros sacs à dos à Buenos Aires, après l’expédition à Iguazu. On remercie donc beaucoup Laura, notre copine argentine, pour sa gentillesse et son hospitalité. Elle nous livre ensuite les secrets de fabrication des chaussures qu’elle confectionne elle-même, projet dans lequel elle s’est lancée et qui sera l’objet d’un reportage publié bientôt sur le site (#teasing !). On reprend les sacs pour les déposer à l’hôtel que nous avons réservé dans le centre où nous attend une chambre double avec salle de bain privative, oui, on a besoin de confort ! On a également besoin de manger : il a beau être 3h de l’aprem, on trouve facilement un resto qui sert encore. Si Rémi se délecte de son copieux sandwich milanesa (escalope de veau panée, œufs, tomate, salade), Charlotte a moins de chance : la soupe de légumes qu’elle a commandée n’est plus dispo, elle se rabat alors sur une tortilla verdura qui se transforme une fois arrivée dans son assiette en une tortilla frita. Mystère de la gastronomie argentine, les frites ont remplacé la salade, eh oui tout ce qui est vert n’a pas la côte (de bœuf) ici !

En fin de journée nous nous posons pour réfléchir à la suite de notre itinéraire. A noter que l’Argentine constitue un réel défi pour tout voyageur sensible à son bilan carbone (ce qui au vu des voyages précédents ne semble pas être notre cas sinon nous aurions fait un blog sur notre vie en Ardèche) puisque l’envie de prendre un avion se fait sentir à chaque fois que nous regardons le nombre d’heures nécessaires pour se rendre d’un point A un point B. Un passage à la gare centrale fait finalement basculer notre décision de nous rendre en Patagonie par voie terrestre, car, il faut le dire, ça fait aussi du bien à notre porte-monnaie !

L’itinéraire en poche, le lendemain est consacré à la visite des autres quartiers de la capitale. On commence par Palermo, mais nous ne sommes pas emballés par cette zone résidentielle entourée de parcs sans grand intérêt à nos yeux. « Bon ça ressemble au Prado quoi » dit le marseillais déçu. Cependant on y trouve le musée à la gloire de consacré à Evita qui nous permet d’en apprendre plus sur l’incroyable destin de cette femme hors du commun, mais qui manque sévèrement de nuance (ce qui, ceci dit, reflète bien l’immense popularité de la dame à l’époque). La suite de notre balade nous fait découvrir une autre facette du quartier, cette fois-ci plus enthousiasmante, où les murs rivalisent de couleurs. Or, street art autorisé rime, souvent, avec endroit boboïsé et ses restos à la déco soignée et aux prix soignés eux aussi ! C’est comme ça que nous nous retrouvons à manger un sandwich « veggie » pour Rémi et un jus de fruit au brocoli pour Charlotte (si si).

Un métro plus tard (on commence à bien gérer les lignes maintenant !) et nous sommes de retour à San Telmo pour faire la visite des souterrains de la ville. Sur le papier, ça avait l’air sympa, mais la visite guidée en espagnol ne nous permet pas de tout comprendre. On court ensuite rejoindre Laura dans le fameux quartier de la Boca, à l’ambiance contrastée. Le lieu se confond dans un mélange de rues touristiques avec vendeurs de souvenirs kitchs et de rues plus populaires où les habitants se rejoignent sur le pavé pour faire des barbecues, le tout dans un périmètre géographique très restreint.

Nous passons au pied de la mythique « Bombonera », le stade de Boca Juniors, dont les couleurs sont omniprésentes aux alentours. Petit regret pour Rémi qui n’aura pas pu assister à un match, mais c’est tellement compliqué pour avoir des places que cela aurait nécessité une plus profonde organisation !

Nous quittons Buenos Aires avec un sentiment mitigé sur la ville qui ne nous a pas plus marqués que ça. Peut-être que l’été n’est pas la meilleure saison pour apprécier la capitale de l’Argentine. Maintenant direction la grande traversée du pays vers le Sud pour rejoindre Bariloche en un jour complet de bus. Rémi a déjà mal au dos rien que d’y penser !

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