// 24- 26 janvier 2018 //
Place désormais à l’expérience du bus de nuit direction Puerto Iguazú pour la modique somme de 17h30 de bus annoncées. En réalité nous en mettrons 20 ! Alors certes le bus est tout de même vachement bien aménagé, les sièges sont inclinables à 180 degrés, une hôtesse nous fournit coussins, couvertures, boissons, goûter, repas du soir et peti-dej, il y a des toilettes et des films en VO sous-titrés espagnol, mais bon c’est un peu long quand même, surtout avec plus de deux heures de retard.
On arrive donc à Puerto Iguazú en fin de matinée et on va se caler à l’auberge de jeunesse dans laquelle on a réservé, alternant sortie pour boire de délicieux jus de fruits, parties de ping-pong pendant l’orage tropical de fin de journée et balade au niveau du croisement entre l’Argentine, le Brésil et le Paraguay. D’ailleurs on a l’impression d’avoir changé de pays au vu de la végétation. Le lendemain, surprise pour Charlotte : pendant la nuit des punaises de lit ont fait leur festin du siècle sur son dos, le long de ses bras et de ses jambes (le répulsif anti-moustiques est inutile contre les punaises, ndlr). Et ça c’est chouette quand il fait une quarantaine de degrés dehors et que tout gratte à fond !
Ce désagrément sera atténué à l’approche des chutes d’Iguazú. La première vue d’ensemble depuis le sentier inférieur donne le ton : on n’a jamais vu de cascades avec autant de puissance et de débit. Comme dirait une amie Argentine : espectacular ! Les passerelles nous amènent au plus près des chutes, sensations garanties ! Les cascades se jettent dans le fleuve dans un vacarme assourdissant. L’eau défie la pesanteur et hypnotise les visiteurs venus en masse. Il faut jouer des coudes par moment mais depuis la Chine on est vaccinés donc ça va ! L’apogée du spectacle est atteint à la « garganta del diablo » la marmite du diable, où l’eau se déverse de toutes parts dans un énorme fracas, à des hauteurs impressionnantes En fait c’est WAOUUUUU, PUTAIN C’EST FOU, WAOUUUUUUUUU !
Il parait que des touristes s’y noient chaque année et qu’il est possible d’y croiser des jaguars, nous à part des pancartes indiquant de ne pas nourrir les singes qui peuvent mordre on n’a rien vu au niveau animal. Enfin si, on a rencontré des coatis. Coa quoi ? Les coatis, sorte de ratons laveurs gloutons prêts à se jeter sur toute miette qui tomberait de la table voire même à directement venir se servir sur vos genoux. Pour le retour jusqu’à l’entrée du parc on fait les warriors en revenant à pied (comme à l’aller !) plutôt que d’attendre 100 ans pour prendre le train qui amène les touristes. Bien plus fatigant, mais plus rapide aussi !
La suite c’est 5h de bus, temps argentin relativement court, pour rejoindre San Ignacio, petite bourgade tranquille dont le seul attrait est la visite des ruines des missions jésuites. On en apprend un peu plus sur ces lieux de vie en communauté entre prêtres cathos et indiens Guaranis, régis selon une organisation novatrice ayant permis un mélange des cultures. Ceci est à nuancer avec la perspective historique que les indiens avaient alors le choix entre la résistance aux colons ou cette évangélisation sans violence. Pour Charlotte ça se résume en « crois en dieu ou crève », mais c’est sans doute à nuancer aussi !
Sinon, le point météo : il fait une chaleur digne de la Namibie, on se réfugie donc dans un café tout nickel avec un jus d’ananas qui passe trop bien ! Charlotte transpire tellement qu’elle lâche cette phrase : « Ce sont les chutes d’Iguazú sous mes aisselles ! Trois empanadas plus tard et c’est le départ avec devinez quoi ? Un bus bien sûr ! Deuxième bus de nuit, cette fois-ci avec une autre compagnie (Rio Uruguay, un peu moins bien que Crucero del norte) mais toujours le même retard. Les films ne sont pas sous titrés mais heureusement devant nous une argentine manie les conversations whatsapp avec dextérité et nous permet de suivre ses discussions dignes des télés novelas ! Il est environ 8h du mat’ quand on arrive à Buenos Aires, un nouveau jour commence !
Impressionnant !!! Vous avez dû prendre un bain de vapeur.
Vive les transports en commun …
On espère que pour Charlotte cela gratte moins ….
Bonne continuation.
On vous embrasse très fort.
Ça ne gratte plus pour Charlotte, heureusement ça n’a pas duré ! Merci pour le message ça fait toujours plaisir !
très très impressionnantes ces chutes!ça donne vraiment envie!j’espère que les vilaines b^bêtes ne piqueront plus Charlotte!!!bonne continuation pour ce magnifiqu e périple et merci de nous faire paratager ça!!gros bisous à vous deux
C’est qu’elles ont bon goût ces bestioles ! heureusement ça allait mieux 48h après. Merci de commenter les articles C’est à nous que ça fait plaisir !
Résumé des commentaires:
1. Oooooh, des punaises de lit! Mais noooooon! Mais pourquoiiiiii! Quelle malchance poverina!
2. Wahou! Hé oui, ça valait le coup de faire 20 heures de bus non?
3. « Warriors » non mais les gars, ils vont imaginer que vous vous êtes faits une rando! Pour le bienfait de l’information non subjective je rappelle que le sentier fait 20 minutes à tout casser! Bande de grands fous!
4. Merci, oui, merci, pour la retransmission anti- stéréotypes des commentaires girly de Charlotte…
Des bisous les copains! A plus dans le bus (vu qu’on y passe à peu près un quart du voyage…)!
1. Elles aiment la chair fraîche !
2. A l’aise !
3. On a oublié de préciser qu’il faisait 40ºC et puis on est marseillais ?
4. A vot’ service
Bisous ?
Excellent !
J’en profite pour te souhaiter un bon anniversaire Charlotte..
Continuez de nous donner de belles nouvelles de vos aventures !
Que se vayan bien chicos 🙂 !
Merci pour l’anniversaire mil besos
Quelle grande marmite
C’était bouillant !