// 19-21 janvier 2018 //
Tout a commencé par un vol, enfin d’abord des vols, les trois qu’on a dû prendre pour relier Windhoek à Buenos Aires (presque 24h de voyage en comptant le retard !), puis celui d’une partie de nos affaires dans les sacs à dos récupérés à l’aéroport… Résultat, plus de casquette pour Rémi, plus de lunettes de soleil ni de graines de lin pour Charlotte (sans doute un voleur ou une voleuse constipé-e), et surtout, plus de cahiers, stylos, porte-clés et bonbons que l’on comptait offrir sur le chemin…Tant pis, ça nous apprendra à voyager léger !
C’est donc un peu décontenancés que nous nous retrouvons à bord d’un taxi fou (140 km/h sur l’autoroute, dépassement par la gauche, bienvenido en Argentina !) direction l’adresse donnée par Alejo, un copain de copain que nous avions contacté en France et qui nous héberge chez sa grand-mère pour notre première nuit. Grand-mère de 86 ans qui est toujours réveillée à minuit et demi et commence même à nous raconter ses voyages passés. Or c’est en espagnol, on a plus de 24h de trajet dans les pattes, nos réponses se bornent donc à de sympathiques « haaaaaa » « hoooooo », « mmmmmm ». Alejo nous propose alors d’aller boire une bière mais aussi de l’accompagner dès le lendemain dans sa ferme familiale pour y passer le week-end. Vamos !
La huerta (ferme) se situe à 1 grosse heure de la capitale et c’est un paradis de permaculture et de bio, ouiiiii jusqu’en Argentine on parvient à en trouver ! On va donc passer le week-end avec lui et Laura, une amie branchée yoga, défense de la cause animale et produits sains. Pour notre premier jour en Argentine, on se retrouve ainsi avec un argentin qui n’aime pas le foot et une argentine qui est végétarienne ! #anticlichés
On mange ce que l’on cueille dans le jardin, on boit du maté à tout moment de la journée (Laura nous explique la préparation et les règles à respecter !). Ensuite c’est comme « Martine à la ferme » avec une session arrosage du potager avant que l’électricité ne soit coupée et nous permette de nous arrêter de bosser (faut pas déconner c’est les vacances). Le soir nous goûtons notre premier asado (viande cuite au feu) : petite déception, on s’attendait à un peu mieux.
Le week-end se prolonge à la ferme avec une visite rapide de la ville voisine, La Plata, avant de reprendre le bus pour Buenos Aires. Voilà un premier week-end argentin insolite qui lance parfaitement notre voyage !
Super vous avez du vous régaler et manger de bons légumes . On attend de voir la suite avec le voyage pour aller voir les chutes d’Iguazu … Continuez à bien profiter et à faire de belles rencontres. Au fait on parle d’un argentin à l’OM, Guido Pizarro, cela pourra faire à Rémi un sujet de conversation … peut-être !!!
On vous embrasse très fort tous les deux.
Pour l’instant on ne rencontre que des Argentins qui n’aiment pas le foot ! Gros bisous à tous les deux
Encore et encore des photos et histoires de vos aventures !
Ça arrive ça arrive, Coline ManUez 😉
Je me suis trompée en écrivant mon adresse email alors je suis obligée de laisser encore un commentaire !
Tu seras donc obligée de laisser un commentaire à chaque article, bonne chance !
Même au bout du monde vous vous débrouillez de manger et même cultiver bio ! Bravo !
Oui, enfin ça c’était au début #empanadas #sandwichescalope #tortillas
et dire qu’il y a quelques années la petite Charlotte mangeait du surimi en carton pour son pique nique du midi … et maintenant elle nous fait des poses avec des patissons bio !
« Il faut changer d’avis comme de chemise, c’est une question de propreté » (Jules Renard) et donc passer du surimi en sachet au patisson bio !
Et le big mac argentin il est bio?
Ici ils font des hamburgers mais à la place du pain c’est de la viande !